Vous avez dit Animisme ! Mais qu’est-ce que cela veut dire ?

Publié le 22 février 2018

Théodore ATROKPO est un guide touristique très spécial. C’est un grand connaisseur des traditions, coutumes et cultures de son pays, dont tout ce qui touche au vaudou. Il répond à des questions des globe-reporters Satine et Lucie de l’école Nicolas Boileau, à Montrouge (92).

CULTURE ET FRANCOPHONIE

Théodore ATROKPO accompagne notre envoyée spéciale au cours des trois jours que durent ses reportages à Abomey et à Bohicon, dans le département qui est le berceau de l’histoire du Bénin. Au téléphone, Théodore se présente comme étant guide. Mais quand Tatiana arrive à son domicile, elle comprend que ce n’est pas un guide ordinaire. Sa maison est pleine de livres. Au mur, des affiches présentent des conférences de Théo sur le vaudou, les croyances et les traditions béninoises réalisées en France ou en Belgique.

Il est clair que notre compagnon est un fin connaisseur de son pays sur lequel il a des idées originales. Et il nous le démontre très vite, car c’est grâce à lui que nous interviewons au cours de notre séjour, plein de monde intéressant : des historiens qui travaillent avec le musée du Quai Branly à Paris, des princes, des artistes célèbres. Il nous explique, comme personne ne l’a encore fait, une partie des symboles vaudou, les croyances et les traditions.

Comment avons-nous connu Théo ? C’est à l’Institut français de Cotonou que Tatiana a eu son contact. Dès le premier coup de téléphone, il s’est montré enthousiaste pour collaborer avec les globe-reporters. Quand notre envoyée spéciale arrive à Bohicon, où il habite, il sort sa super coccinelle à bord de laquelle, pendant trois jours, ils parcourent la région en écoutant de la musique béninoise. Quand les reportages se réalisent dans ces conditions, ce ne sont que découvertes et joies ! Et on se dit qu’on a une grande chance de faire ce métier.

Mais voilà que Théo veut aussi expliquer des choses au micro de notre envoyée spéciale, et notamment qu’il faut faire attention aux mots qu’on utilise. Des mots mal employés peuvent être source de malentendus, comme le mot animisme.

Sources photographiques

Théodore ATROKPO et son inséparable coccinelle.
Théodore ATROKPO et son inséparable coccinelle.
Théodore ATROKPO nous met en relation avec plusieurs personnalités locales et nous explique l’histoire de son pays avec dévouement et passion.
Théodore ATROKPO nous met en relation avec plusieurs personnalités locales et nous explique l’histoire de son pays avec dévouement et passion.
Théodore ATROKPO ne parle pas d’animisme, mais de croyances endogènes ou de vaudou.
Théodore ATROKPO ne parle pas d’animisme, mais de croyances endogènes ou de vaudou.
Interview avec Théodore ATROKPO dans une salle qui accueille des concerts et des réunions vaudou à Bohicon.
Interview avec Théodore ATROKPO dans une salle qui accueille des concerts et des réunions vaudou à Bohicon.
Théodore ATROKPO et son inséparable coccinelle.
Théodore ATROKPO nous met en relation avec plusieurs personnalités locales et nous explique l’histoire de son pays avec dévouement et passion.
Théodore ATROKPO ne parle pas d’animisme, mais de croyances endogènes ou de vaudou.
Interview avec Théodore ATROKPO dans une salle qui accueille des concerts et des réunions vaudou à Bohicon.

Sources sonores

  • Pourquoi faut-il faire attention à certains mots comme animisme, par exemple ?

  • Combien d’esprit y a-t-il dans l’animisme et quels sont-ils ?

  • Quelles sont les croyances les plus populaires du Bénin ?

  • Les croyances au Bénin ont-elles un rapport avec celles de la France ?

  • Question bonus : où sommes-nous pour faire cette interview ?

  • Question bonus : voulez-vous ajouter quelque chose ?